lundi 12 février 2007

X-mas


comme amélie regarde la meglio gioventù, je suis un peu forcé d'écrire sur le blog, alors je farfouille un peu et je tombe sur cette très belle affiche de black christmas, j'ai assez hâte de voir ce film, surtout à cause de mary elizabeth winstead, qui jouait dans destination finale 3, un immense film vu en dvd il y a quelques mois et qui m'a fait (re)découvrir le potentiel érotique des films d'horreur, tout en me donnant l'immense plaisir d'un découpage très pur, le plus pur que j'aie vu depuis longtemps -
(il fallait voir la fête foraine, comment il filme ça, et puis le moment magnifique où un souffle passe sur les arbres dans le cimetière, enfin un film qui respire m'étais-je dit, ou peut-être que je me le dis seulement maintenant, maintenant que j'étouffe - et surtout, cette fille, mary machin donc, avec ses grands yeux humides, et la façon qu'elle a de crier quand elle a peur, une vraie panique, un truc d'enfant de cinq ans, totalement régressif, je me disais mais où est-ce qu'elle était allée chercher ça, cette façon de crier, cette panique, et comment elle se met à pleurer tout de suite, mais rien de pleurnichard, vraiment, des pleurs hystériques, purement des pleurs d'actrice - au sens le plus noble, au sens existentiel, au sens vraiment hystérique, quand le regard de l'autre devient la seule chose qui permet de se raccrocher encore à la vie, si tu détournes ton regard de moi je meurs, l'hystérie c'est ça, enfin il me semble, ce qui est une assez belle définition - fausse mais belle - et même, trop romantico-toc pour être belle - du travail d'acteur, ces larmes hallucinées, comme on pleure sur la vie qui s'en va, je m'étais dit mais comment fait-elle, elle me donne envie, cette fille, envie de quoi je ne sais pas mais elle me donne envie, je m'étais même repassé les scènes au ralenti pour comprendre, et je ne comprenais rien de plus, et à un moment j'avais même pensé à un film porno, à cause des ralentis et m'apercevant que je revenais en arrière aux moments vraiment forts, je m'étais même un peu inquiété, mais élodie m'avait rassuré, enfin elle m'avait dit qu'elle comprenait ce que je voyais d'érotique là-dedans, ça m'avait semblé juste, en tout cas, d'être ému par ça, par ces larmes et ces appels à l'aide.)
"terror is coming home for the holidays", j'aime beaucoup, vraiment beaucoup, (tandis qu'alessio boni est sur le point de se jeter par la fenêtre, et je me souviens qu'au cinéma j'avais vraiment été ému par ce plan où il saute, et ça a, curieusement, à voir avec la tag line de black christmas, puis que c'est la nuit du nouvel an que matteo se tue), en tout cas, moi, cette tag line, je la trouve juste, c'est un peu sur ce mode-là que j'ai vécu les fêtes de 2006.
ça y est, il vient de sauter.
et amélie a eu un hoquet de surprise et d'horreur, comme prévu, comme il se doit.
caro matteo, auguri da vero, ed un abbrazo fortissimo.

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