mardi 15 mai 2007

Une jeunesse chinoise (2)

c'est amélie qui voyait juste, finalement, quand elle disait qu'elle détestait cette fille, surtout la façon dont elle abdiquait, dont elle considérait que tout était perdu, dès le départ.
un film qui célèbre l'échec, en somme - moi, ce n'est pas l'échec, qui me dérange, c'est que rien d'autre n'existe que ça : le ratage, le regret, le gâchis.
et puis les scènes d'amour, filmées avec les pieds, le pointeur même pas foutu de faire son boulot correctement.
et puis qu'on m'explique, mais qu'on m'explique, nom de dieu, pourquoi la fille saute du toit, comme ça, sans raison, sans rien dire.
(et c'est amélie qui faisait remarquer le détail absurde, ridicule, qui fout tout par terre : pendant la cérémonie en mémoire de la fille, sur le toit, il y en a un parmi les invités qui FILME ! on croit rêver. comme si tout était réductible à ça. espèce de connard, va.)
(si ces deux-trois dernières années m'ont appris quelque chose, et souvent de manière douloureuse, c'est bien ça : on ne peut pas tout filmer, et certainement pas avec tout le monde.)
bref.
ce film est une merde un point c'est tout.
(ah ah !)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

et il se croit malin, l'artiste...

Eric a dit…

l'artiste te donne-t-il à ce point l'impression qu'il plane ?