mardi 29 mai 2007

Industrie

drôle d'ambiance dans la salle de prépa, le film commence à se perdre tout en se précisant - je veux dire, il se perd en se faisant, et il se perd d'autant plus sûrement qu'il se fait avec précision. parce que ce qui retient l'attention, c'est le détail, le nombre, la mesure (métrique), le temps (forcément minuté).
(ben oui mon con, le cinéma est un art industriel, à ce titre, il prend en considération un certain nombre de moyens de production, et les contraintes afférentes.)
mais tout de même.
faut bien ce dire que ce qu'on fait là n'est pas le film*.
(même si ça permet un certain nombre de choses.)
je reviens à la salle de prépa (mais pas seulement) : les moments les plus beaux sont aussi les plus silencieux (recueillis). les moments les plus trompeurs sont les moments bruyants (joyeux ou pas, musique ou pas) et les moments de speed.
quand on s'égare.

montré les grands espaces à eduardo ce soir.
marrant comme dans ce film (les grands espaces), on a l'air d'avoir déjà tout vu cent fois - dans d'autres courts-métrages - et même tout entendu - même la bande-son du générique de fin, avec le tonnerre - et pourtant, le film est là, et pas si frelaté que ça. suffit de bien regarder.

aujourd'hui j'ai acheté house by the river à la fnac, je suis complètement tremblant. ça fait presque dix ans que j'essaie de le voir, je me souviens une fois, au cinéma de minuit, il était diffusé très tard et je n'avais pas réussi à regarder ni à enregistrer, et voilà, je me disais c'est foutu, une autre fois il était passé à l'action écoles, je l'avais encore manqué - et puis voilà. je l'ai, je te dis dès que je l'ai vu (enfin).

* et pourtant, c'est maintenant que le film se fait. c'est ça qui fait peur. quoi qu'on fasse maintenant, c'est le film qui se fait là, déjà, un peu (beaucoup ?). alors si on se trompe (de problème, d'ennemi, d'urgence)..............

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