mercredi 11 avril 2007

Le bois dont on se chauffe


aujourd'hui j'ai rencontré grégory gadebois, un des plus grands acteurs français, qui me fait l'amitié de jouer dans mon film (oui, l'amitié, même si on ne se connaît pas, y a des gens on n'a pas besoin de les connaître pour parler tout de suite des choses importantes, on peut rentrer tout de suite dans le vif du sujet - une assez belle expression, tiens, "le vif du sujet", faudrait réfléchir à chaque mot).
je l'avais vu arriver sur sa moto, avec ses ray-bans, et j'avais pensé tout de suite à john goodman, ce sublime acteur, notamment à ce qu'il fait dans barton fink, la façon dont il est à la fois bonhomme et suprêmement inquiétant, et de temps en temps, chez grégory, dans ses yeux clairs mi-clos, il y a cette lueur de folie flippante, vraiment flippante, très évocatrice.

pendant une heure, on a parlé de déménagements, de serveurs de café, de voyages à moto, de clotilde hesme, de big lebowsky (avec john goodman, justement), et on s'est dit qu'il faudrait qu'on aille faire du tir ensemble dans une armurerie du 11ème.

(je crois que je pourrais vraiment kiffer ce truc de tir au pistolet, avant le tournage, ça me semble tout à fait indiqué.)

(si j'y vais, je te raconterai, bien sûr.)

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