en sortant de la réunion aéroport, je repensais à ces mots de jean-damien, quand il disait comment on ne pouvait pas s'empêcher de se faire du mal, de s'entretuer, même. on devrait comprendre ça, disait-il, on devrait le sentir, au moins. on le sait, en plus - mais on ne peut pas s'en empêcher. on ne peut pas s'en empêcher.
alors que ce qu'il faudrait ne pas oublier, c'est le respect qu'on doit au travail que chacun accomplit*. c'est quand même élémentaire.
alors on dira, c'est parce qu'on est tous très mal payés.
mais justement : c'est parce qu'on est si mal payés qu'on devrait faire encore plus attention - à ce qu'on dit, à ce qu'on fait, à comment on se parle.
pas par respect pour nos petites personnes - qui ne sont de toute façon pas si petites que ça, qui sont même assez considérables - mais avant tout par respect pour l'objet qui nous réunit, et pour le travail qu'on s'efforce tous de faire le mieux possible.
au lieu de ça, on se massacre.
c'est dommage.
* d'ailleurs, souvent, on commence par ne pas se respecter soi-même, par ne pas respecter son propre travail. par autodérision mal placée, par fatigue, par pudeur, et aussi........... en définitive, c'est par là, par cette brèche-là, qu'elle rentre, toute cette merde.
vendredi 18 mai 2007
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