je relisais d'anciens posts, je me disais qu'il faudrait tout supprimer ou presque, ne garder que quatre ou cinq trucs par mois, quelques photos (et encore), les trucs pleurnichards, ou alors les trucs lyriques, faudrait les virer, ne garder que les trucs sur la boxe et sur flaubert, les trucs sur les livres et le japon, et virer tout le reste, tout, les pensées, les réflexions oiseuses, les masturbations, les pleurnicheries, tous ces épanchements...........
je repensais, je ne sais pas pourquoi, à certaines phrases de julien gracq, à cet usage immodéré de l'italique.
des fois, j'ai envie d'arrêter ce blog avant l'heure.
il faut que je boxe.
il faut que je boxe.
(si tu ne le dis que deux fois, ça n'a pas de sens.)
il faut que je boxe.
(voilà.)
j'ai la tête farcie de minutages et de mes propres plans. jusqu'à dégueuler.
en fait, ce qu'il y a de vraiment pénible, c'est quand le travail sur le film te rend très présent à toi-même.
ce qui est bon en revanche, c'est quand ça t'abstrait de toi-même, quand tombe la familiarité désabusée que tu entretiens nécessairement avec ton propre cerveau. ça arrive, parfois, en tournage, surtout, quand tout à coup les acteurs font une chose que tu n'avais pas prévue, qui est belle - et que tu arrives à l'accueillir avec joie.
mais tout le travail de préparation tend quand même à te rendre chèvre, c'est-à-dire à te rendre très self-conscious. c'est très pénible.
(amélie dit viens dormir, il faut que tu te reposes, maintenant.
c'est exactement ce que j'ai envie d'entendre.
c'est exactement ce dont j'ai besoin.)
bonne nuit.
vendredi 18 mai 2007
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2 commentaires:
elle a raison... vient dormir... tu en as besoin...
bonne nuit petit garçon... fait de beaux rêves...
laisse ce qui est deriere et qui ne t'appartient deja plus... accueuille avec enthousiamse ce qui est devant et t'ouvre les bras... et pour le reste... fait confiance...
mon amitié t'accompagne... où que tu sois... où que tu ailles...
un abbrazo
mateo
merci mon ami. c'est bon, ce que tu me dis. je pense à toi aussi.
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