france inter, la radio la plus débile, vraiment, j'écoutais une émission nocturne en prenant ma douche du soir (depuis quelques semaines, j'y étais revenu, sur inter, à cause de la campagne, et parce que sur france cu, j'étais tombé sur un entretien avec michel onfray qui m'avait gonflé avec sa façon d'être scandalisé pour pas cher, et con, mais tellement con surtout -- bref), et le gars sur inter tentait de soutenir un propos vaguement écolo en opposant le film d'al gore sur le réchauffement climatique à the day after tomorrow, sans voir que le film d'emmerich est un chef-d'oeuvre, est infiniment supérieur au film d'al gore (que je n'ai pas vu, que je ne verrai pas), et le gars prenait un ton condescendant pour parler du spectacle hollywoodien, pauvre merde, va - sans comprendre pourquoi the day after tomorrow est magnifique, sans voir que ce dont il parle est bien plus essentiel qu'un discours écolo à la gomme, et rien à foutre si emmerich lui-même revendique ça dans son film, cette idiotie, il a fait un chef-d'oeuvre, mais il ne le sait même pas, il l'a fait à son corps défendant, pour ainsi dire, et puis après, c'est la même chose de toute façon.
(mais y a qu'à revoir l'arrivée de la vague sur new york pour comprendre.)
(ou bien quand ils brûlent les livres dans la bibliothèque pour avoir chaud - mais ça, les gauchistes de france inter, ils ne supportent pas, qu'on brûle les livres, ça les choque - tas de cons !)
(mais c'est quand même affolant et hallucinant à quel point les gens ne voient pas ce qu'il y a d'absolument essentiel qui se joue dans le "spectacle hollywoodien", à quel point ça parle de nos vies - et à quel point, en définitive, ça nous sauve.)
(c'est incroyable que les gens ne comprennent pas l'absolue supériorité de drew barrymore sur robert bresson.)
(drew barrymore, mais elle lui met deux claques à bresson, et il s'envole, le misérable - avec ses notes sur le cinématographe de mes couilles - et ses "modèles", le gars il peut pas dire acteur, ça lui arrache la gueule, sa petite gueule de frimeur, à bresson, qui fait son petit découpage tout net, tout au 50mm, bien sage, bien net - monsieur propre, on devrait l'appeler, tiens, comme le pédé avec son anneau dans l'oreille.)
(drew barrymore, elle n'a qu'à apparaître et c'est le flash intégral, même les teignes molles de france inter ils se la ferment - de honte - devant elle.)
et france inter, c'est tout à l'avenant, toutes les émissions, toute la journée (je peux vous le dire, je l'ai écoutée pendant dix ans, cette radio de merde), y a qu'à voir, depuis que sarkozy a été élu, ils continuent comme si de rien n'était, le fou du roy de mes couilles, ils continuent à rire de rien, les émissions isabelle giordaniennes, elles continuent, paula jacques, elle continue - c'est ça , le service public, pas un qui va foutre un peu le bordel, tous ils serrent les fesses, tous en vérité, ils sont contents de ce qui arrive, de ce qui nous arrive à tous, ils le souhaitaient en secret, ils se disent, bah, on va bien voir, ce ne sera sans doute pas si terrible...........
heureusement, il y a drew barrymore - lucky you est sorti aujourd'hui, faut que j'y aille, vite, vite.
jeudi 10 mai 2007
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