vraiment inattendu, je ne peux pas te dire ce que c'est, mais vraiment, ça m'a cueilli ; comme dirait emmanuelle, c'est à ça qu'on reconnaît la vie, à la façon dont elle entre, mais jamais par la porte qu'on attendait, plutôt par la petite fenêtre qu'on ne regardait pas, un peu comme dans un film de zombies, où tout le monde attend que le monstre débarque par la porte, et soudain c'est le mur qui vole en éclats, bref, je ne peux pas être plus précis que ça, je ne veux vexer personne, enfin mettre personne dans l'embarras - mais qu'il suffise de dire ça : je suis pris totalement à contrepied, vraiment comme dans un match de tennis - à la différence près que là, je ne perds pas le point, au contraire, je gagne quelque chose d'absolument essentiel, mais juste, je n'imaginais pas du tout ça comme ça. c'est un peu comme un décor que tu aurais fantasmé depuis longtemps, tu aurais structuré l'espace dans ta tête, un peu comme l'appartement invendable, tiens, jusqu'à ce que sébastien parte en repérages et revienne avec cet appartement complètement dément, avec cette verrière complètement hallucinante, et voilà, tu peux tout foutre à la poubelle, tout ce que tu avais imaginé, anticipé, et tu dois tout reprendre de zéro, et surtout ta propre pensée, tu dois la renrouler et la dérouler dans la bonne direction, la nouvelle direction qui t'est proposée - et que tu serais bien bête de négliger, jute parce qu'elle est inattendue (unexpected est plus fort - encore une fois, l'anglais est plus plus plus).
ce que je veux dire, c'est comme dans le cas des vaches des grands espaces (encore elles, les coquines), il y a deux attitudes possibles face à ça : soit tu t'accroches à ton idée et ça peut être très bien mais tu peux aussi t'égarer (il y a toujours quelque chose d'un peu bête dans l'entêtement, enfin il y a aussi quelque chose de noble, mais bête aussi - bête et noble en même temps), soit tu acceptes le cadeau qui t'est fait et tu acceptes d'être perdu pendant un moment - un moment seulement - mais il faut dire le vertige de ce moment où tout vacille, tout ce que tu avais anticipé -
- en fait , je crois que c'est exactement ça, l'effondrement dont je parlais il y a quelques semaines - en fait, il a déjà commencé, voilà.
dimanche 29 avril 2007
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